vendredi 14 mars 2014

#oped12 Définition d’un projet MOOC

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(de la famille FOAD Connectiviste)

Quelques définitions existent de ce type de cours ou de cette approche technopédagogique à la formation universitaire, mais aussi beaucoup d’interprétations. On s’en tiendra ici aux propos de Siemens, Cormier et Downes. On conviendra que le connectivisme se cherche encore, principalement à cause de ses racines encore peu développées dans le monde institutionnel. Georges Siemens tient depuis 2005 une sorte de journal personnel (public) en ligne sur la théorie accompagnatrice des MOOC (FOAD universitaire): le connectivisme. Dans tous les cas, d’écrire Siemens, il est relativement facile d’oublier que la seule mise en oeuvre d’un cours ouvert exige que l’on bénéficie de certains privilèges, dont celui de pouvoir accéder aux publications à accès limité. On dit que le cours est « gratuit, ouvert, en ligne » mais en même temps on oublie de mentionner que l’on dispose de nos propres serveurs, que l’on bénéficie d’un certain niveau de soutien insttitutionnel, que l’on dispose de réseaux existants disponibles pour faire la promotion du cours, etc.[1] Surtout, il semblerait que la FOAD (les MOOC, le connectivisme) ne s’adressent pas nécessirement à ceux qui oeuvrent à l’intérieur du système éducatif existant. Il semble plutôt que les cours ouverts intéressent celles et ceux qui sont en marge du système traditionnel ou dans des pays qui ne possèdent pas d’institutions d’enseignements inscrites parmi le top 100 des universités mondiales.[2]
[1] it’s easy to forget that even being able to run an open course requires a certain degree of privilege. We say “free, open, online” and forget that we host our own servers, have some degree of institutional support, have an existing network that we can tap into to develop and promote the course, etc.
[2] are not necessarily for those who are trying to work within the existing education system. Open online courses and resources seem to impact those who outside of the traditional education system and in countries that don’t have universities in the “global top 100”.

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