vendredi 14 mars 2014

#oped12 Modalités de fonctionnement

MOOC (FOAD connectiviste publique)

Cartographie du cours (guide d’étude)
Bienvenue dans le cours FOAD Connectiviste (Openness in Education)
Inscription, connexion et mot de passe
Lorsque le participant s’inscrit au présent cours, on lui confirme un nom d’utilisateur et un mot de passe. Ce nom d’utilisateur doit normalement donner accès partout dans l’espace du cours (en cas de problème, prière de communiquer).
On trouve plus la page d’accueil du cours Openness in Education à l’adresse en ligne: http://open.mooc.ca/
À propos du cours Openness in Education
Il s’agit, on l’aura compris, d’une formule de cours inhabituelle. Le cours n’est pas à proprement parler constitué d’un assemblage de contenus à apprendre ou à mémoriser. Dans ce cours, il s’agit plutôt d’apprendre à partir des activités dans lesquelles les participants s’engagent (activitées d'apprentissage et représentations) ; les apprentissages seront par conséquent différents d’une personne à l’autre.
De plus, le cours Openness in Education n’est pas déployé dans un lieu unique ou dans un environnement fermé. Il s’agit d’un cours distribué à travers le WWW bien que les concepteurs mettent à disposition un certain nombre de dispositifs. Toutefois, l’on s’attend que les activités des participants soient également déployées sur internet dans des blogues, sur Tumblr, Diigo, les sites des réseaux dits ‘sociaux’, Twitter et ailleurs dans d’autres environnement au choix des participants. On invitera les participants (i) à consulter les sites web d’autrui et (ii) à créer soi-même des pages web.
Ce type de cours est désigné sous cours connectiviste et il repose essentiellement sur quatre types d’activités :
1. Agrégation (collecte structurée de composants)
Les facilitateurs donnent accès à une variété de matériel de lecture, de visionnement ou de jeu. Beaucoup de matériel et de contenus associés au cours seront disponibles, incluant des directives de base, des argumentaires et des discussions, de même que des entrevues approfondies avec des experts dans leur domaine.
Les participants reçoivent chaque jour une édition du bulletin quotidien mettant en lumière certains éléments de contenu. On reçoit ce bulletin, normalement mais pas toujours, tôt le matin (du moins dans les Amériques). Le bulletin est recréé chaque jour — ce n’est pas une communication préprogrammée — de sorte que les heures de livraison peuvent varier d’un jour à l’autre durant la période du cours.
L’on ne s’attend pas que les participants liront et visionneront tout ce qui est proposé. Même les facilitateurs ne pourraient y parvenir. Il est plutôt suggéré de sélectionner ou de choisir les contenus d’intérêt qui semblent appropriés à chaque participant individuellement. Ne pas lire le matériel s’il semble trop compliqué. Si cela paraît trop long, passer à l’article suivant.
2. Remixage (nouvelles versions)
Lorsque le participant a lu du matériel ou visionnée certains contenus, il faut en tenir un journal sous une forme ou une autre. La façon de procéder appartient à chacun.
Chacun peut conserver dans son propre ordinateur la liste de tous les matériels consultés ou mieux encore tenir ce journal en ligne de manière à pouvoir échanger avec autrui à propos des contenus retenus. Il est suggéré de procéder comme suit :
- créer un blogue sur Blogger par exemple, là où il est possible de lancer un nouveau blogue. Lorsque le participant possède déjà un blogue, on peut s’en servir et le mettre à contribution dans le cours. On peut également recourir à la plateforme WordPress ou à n’importe quelle autre service ou plateforme qui convient à l’utilisateur (LiveJournal, etc.). On recommande de créer un article de blogue (post) chaque fois que l’on accède à un nouveau contenu dans le cours.
- créer un compte dans Diigo et réaliser une nouvelle entrée pour chaque élément de contenu auquel on accède ;
- prendre part à une ou des discussions en ligne (dans le groupe Google, par exemple)  ;
- déposer un tweet sur Twitter à propos des contenus consultés. Lorsque le participant possède un compte Twitter, on suggère d’y commenter brièvement les contenus consultés en utilisant l’indice (tag) du cours #oped12 ;
- tous autres moyens et instruments : les participants peuvent recourir à tout autre service internet — Flickr, Second Life, groupes Yahoo, Facebook, YouTube, n’importe quoi ! On peut faire usage de tout compte existant si l’on veut, et l’on peut créer un nouveau compte expressément pour le cours Openness in Education, au choix du participant.
3. Transformation, adaptation
Les concepteurs-facilitateurs ne souhaitent pas entendre, voir ou lire la répétition de ce qui a déjà été formulé. Ils souhaitent que les participants créent des idées, pensées et formules de leur cru. L’on convient que dans le processus du cours, cela s’avère la tâche la plus difficile.
Les participants doivent se rappeler qu’on ne part pas de zéro et que personne ne crée à partir de rien. Voilà pourquoi ce segment est intitulé Transformation—adaptation plutôt que ‘création’. On veut ainsi insister sur le fait que les participants travaillent avec des matériels existants et non à partir d’une table rase.
Mais de quels matériels s’agit-il ? Il s’agit des matériels que les participants ont colligés, structurés (agrégés) et remixés en ligne. Ce sont en réalité les matériaux — à l’instar de la brique et du mortier — que l’on peut utiliser pour constituer sa propre compréhension et sa propre pensée sur les thèmes évoqués dans les matériels du cours.
Mais de quelles pensées s’agit-il, de quelle compréhension ? Cela s’avère justement l’objet même du cours FOAD connectiviste (MOOC). Le cours dans sa totalité porte (i) sur la manière de lire, de considérer, de voir, de comprendre et de travailler avec les contenus produits ou créées par d’autres, et (ii) sur la façon de créer ou de générer ses propres connaissances à partir de ces matériels.
Dans un certain sens, les contenus qui sont décrits dans ce cours peuvent être envisagés comme autant d’instruments utilisables aux fins de créer ses propres contenus.
Le travail des participants ne consiste pas à mémoriser des connaissances issues de ces instruments ou à propos des contenus. Il s’agit plutôt d’utiliser ces instruments (ces outils) et s’exercer avec cette matière. Les concepteurs-facilitateurs feront la démonstration des outils, produiront des exemples ou des modèles ; ils utiliseront les instruments eux-mêmes et en discuteront en profondeur. Les participants peuvent observer ce que font les concepteurs-facilitateurs pour en faire autant par la suite.
Il faut penser la participation en deux temps : (i) chaque élément de contenu créé par le participant n’est pas simplement un élément de contenu, il s’agit aussi chaque fois (ii) d’un exercice ou d’une pratique dans l’utilisation de l’outil (des instruments). En fait, le contenu importe assez peu finalement ; ce qui compte, c’est l’usage appliqué que l’on fait des outils et des instruments.
Cela pourra paraître étrange et encombrant au premier abord car on se sent souvent maladroit à l’usage de tout nouvel outil ou instrument. Avec la pratique toutefois, on devient un créateur accompli et un critique confiant en ses idées et connaissances. Cela aussi fait partie du dessin du cours !
4. Circulation de l’apprentissage vers l’avant—donner à lire (Feed Forward)
Dans le cours sur la FOAD connectiviste, les concepteurs souhaitent que les participants partagent leurs travaux avec autrui — avec le monde entier. Pour être bien clairs toutefois, les concepteurs du cours précisent qu’il n’y a à cet égard aucune obligation. On peut, si on le désire, travailler en mode complètement privé et ne rien montrer à personne. La question du partage est et demeure une question de choix personnel.
Les concepteurs du cours savent pertinemment que le partage public s’avère un choix plus difficile. Les lecteurs éventuels pourront voir les erreurs, ils constateront les aspects provisoires de la pensée des participants ; ‘publier’ est difficile et cela peut parfois devenir embarrassant. Mais il vaut mieux s’y essayer et fournir l’effort supplémentaire requis. La récompense en sera d’autant plus grande—les lecteurs prennent connaissance des créations d’autrui et s’y connectent ou s’y raccordent parfois de manière critique mais plus souvent encore de manière appréciative et collaborative.
Il faut comprendre que le geste qui consiste à partager comme on l’évoque ici est véritablement apprécié : il faut s’en convaincre. Après tout, le résultat net d’un geste de partage consiste à créer du matériel à partir duquel autrui est susceptible d’apprendre quelque chose. Le partage ajoute aux contenus du cours #oped12. On apprécie le travail d’autrui autant qu’autrui apprécie notre travail.

Mais comment procéder, comment partager ?

Premièrement, il faut utiliser la balise du cours dans tout ce que l’on crée : #oped12. Il est particulièrement important d’utiliser cette balise dans del.icio.us et Twitter car c’est ainsi que l’on reconnaît les contenus se rapportant au cours. Les concepteurs et les gestionnaires du cours peuvent ainsi procéder au regroupement de ces contenus en ligne et les afficher dans le bulletin du cours diffusé quotidiennement. Oui, d’insister les concepteurs, les contenus des participants sont mis à jour dans le bulletin quotidien de sorte que les autres participants puissent les trouver et en prendre connaissance.
Deuxièmement, les participants qui ont recours à un blogue, à Flickr ou à un groupe de discussion partagent le fil (ou flux) RSS (Really Simple Syndication). Une page spéciale a été créée et mise en ligne comme tutoriel (ICI ou ICI) pour créer un blogue et/ou déterminer son flux RSS (comme trouver cette adresse en ligne) pour celles et ceux qui ont besoin de l’apprendre (la manière varie selon le type de navigateur). Les participants qui savent comment déterminer l’adresse de leur flux RSS sont priés d’en informer les concepteurs ICI. Ainsi, lorsque les participants affichent quelque chose de nouveau en ligne dans un blogue ou un forum, balisé avec le tag #oped12, la contribution est repérée comme spécifiquement pertinente au cours. On peut placer la balise à l’intérieur même de la contribution (dans le texte) ou encore l’inscrire à la rubrique ‘catégorie’ du blogue. Les participants qui procèdent par d’autres moyens ou plateformes sont priés de communiquer avec les concepteurs qui trouveront le moyen d’intégrer ces autres méthodes au mix existant.
Les concepteurs prennent en charge tout cet aspect qui concerne le caractère connectiviste du cours. Ils disposent d’agrégateurs (ou lecteurs) de nouvelles prêts à recueillir les contenus mis en ligne par les participants pour les diffuser auprès de la communauté rassemblée dans le cours de sorte que tous sont invités à se joindre au groupe et à participer aux délibérations. Le dispositif techno-connectiviste mis en place par les concepteurs (agrégation) est une invitation à lire les bulletins quotidiens, remixer la matière et les idées, les reconceptualiser et les donner à lire—les remettre dans le circuit (feed forward).
Lorsqu’un cours connectiviste s’installe et se déploie avec succès, l’on observe un cycle massif de contenus et de créativité s’alimentant les uns aux autres, les participants au cours occupés à lire, à colliger, à créer et à partager. Cela s’avère une expérience enrichissante à laquelle on veut participer jusqu’à son terme. Le cours Openness in education peut durer aussi longtemps qu’on le voudra et lorsque le cours sera de nouveau offert, les participants seront invités à y participer de nouveau.

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